Je n’ai jamais vraiment admiré le Dakar, mais j’y ai toujours jeté un oeil curieux. C’est donc avec beaucoup de curiosité puis d’excitation que j’ai été le voir en vrai. Ben oui il passait juste à coté de la où j’étais. Direction San Salvador de Juyjuy la veille.
Après une petite nuit au camping nous voila a la recherche d’information. Ou passe-t-il se foutu Dakar ? Sur internet impossible à trouver. Du coup direction le paddock ou on nous refusera gentiment (pour rester poli) l’entrée. Ni une ni deux je vois une voiture Peugeot qui attends dans la ligne des véhicules d’assistance (je pense d’ailleurs que j’ai déjà vu l’un des gars à la télé). Bref je finis par avoir les informations, la dites carte avec aucun non de ville. En surperposant avec la mienne on trouve l’endroit. L’excitation bas son plein ! On va voir le Dakar, pfiou.
On mange, on fait le plein d’eau et d’essence, on va récupérer nos affaire au camping avant de reprendre la même route d’ou on est venu le jour d’avant. 120km avalé a fond de cale pour espérer ne rien manquer. Les gens sur le bord de la route nous font de grand signe. On s’est pas trompé c’est par la !
Puis dans une épingle je crois Barreda sur sa Honda ! Pas le temps de filmé, pas de signe en retour. Puis vient Toby Price qui lui répond avec entrain. Et après 600km de dakar pour lui le signe n’en a que plus de valeur. On croisera 6 ou 7 motos avant d’arriver sur le site pour voir la fin de la spéciale.
C’est à la fois bien sécurisé et pas du tout. On avance au fur à mesure jusqu’à rencontrer un groupe sympa dans un virage bien prononcé. Un motard chute, assez viollement, on sent la fatigue dans chacun d’entres eux. Et on le sent encore plus au fur et a mesure des concurents. Le motard se rélève et repart. Franchement il a super bien géré la chute. S’en vient les premières voitures. Ces dites Peugeot qui carbure et c’est encore plus flagrant en vrai !
Ca décoiffe, les gens sont fous et l’ambiance bas son plein jusqu’au moment ou la pluie et le froid font leur apparition ! L’attente pour voir les camions est longue. Malgré ma tenu de moto je commence à trembler. Puis le vombrisseement du premier ce fait entendre. Et la suite est impressionnante. Il roule encore plus vite que les voitures. La trajectoire est direct. Rien a faire des bosses et des cailloux. Les frissons laissent place à l’adrénaline et ceux pendant une bonne partie de la soirée.
On rencontre des suisses avec qui on prend un thé avant d’aller trouver un coin pour dormir. Mais je ne pourrais pas aller bien loin… Ma roue avant est de nouveau à plat ! Du coup on s’installe là, sur le bord de la piste. Le lendemain matin on se fera réveillé car on est trop prêt. Réparation de la creuvaison en regardant les motos passé. Puis ensuite on va aller un peu plus loin, apres une belle ligne droite, pour admirer les concurrant en plein drift.
S’en est suivi les camions., qui encore une fois nous on remplit d’adrénaline. Un petit double selfie à 1m50 de l’un d’entre eux suffit à comprendre comment certaine personne peuvent mourrir de facon stupide.
Une expérience unique en son genre, enivrante et qui donne vachement envie de s’y essayer !