L’atacama 

Juste après le Dakar j’ai décidé de partir vers l’ouest. L’idée c’était de rejoindre San Pedro de Atacama pour faire le sud Lipez, que j’avais manqué, sur une journée.

Au final j’étais tellement lessivé que je me suis laissé allé dans cette ville de gringos. Il était temps de prendre plusieurs jours de repos d’autant que ça me permettait de faire tranquillement les attractions autour de la ville. Les lagunas ou j’espérais me baigner, la vallée de la Luna qui donne l’impression d’avoir atterri sur une autre planète et pour finir les geysers del Tatio. 

L’atacama est un désert bien aride qui couvre simplement tout le nord du Chili. De la montagne à la mer. Et évidemment le jour où je décide d’aller camper au pied des geysers je trompe pendant une heure sur le chemin. Du coup à l’intersection que je pensais prendre le lendemain pour continuer mon  chemin je décide de tourner vers Calama. 3km plus loin un barrage de la police. Il me laisse passer. Puis après deux minutes de réflexion je fais demi-tour et je reviens pour leur demander s’ils n’ont pas un endroit où dormir.

Et c’est avec un grand sourire qu’ils m’ouvrent la porte de la caserne. Du coup ce soir là je vais manger au coin du feu et dormir dans un lit d’un absent aux frais du Chili. De belles rencontres même si mon espagnol est encore très limité. Au petit matin le soleil est de nouveau là. A 6h je suis arrivé au geyser pour profiter du levé du soleil et même prendre un long bain dans la piscine naturelle !

Je reprendrai la route plus tard dans la matinée. Tout souriant. Enfin le temps descendre de la montagne parce qu’après c’est le vrai désert qui va commencer. Du vent tout du long. Et des lignes droites interminables. Ici c’est un désert de sable et de cailloux. De ci de là il y a des zones minières gigantesques. J’atteindrai la mer a Antofagasta. Une ville entre la dune de sable et la mer. Pas bien jolie. Pour finir en beauté je me trompe de camping et fini par payer un peu plus cher que prévu… M’enfin j’ai l’électricité dans la tente et une vue imprenable sur la mer.

Et c’est à peu près ça depuis 1000km. Un peu de désert, un peu de bord de mer, du vent en fin de journée mais aussi des plages paradisiaques (comme celle où je me suis installée en bivouac au moment où j’écris ces lignes), certaines sont bondées, d’autres très tranquilles.