L’idée : se balader en pirogues dans les mangroves du Sine Saloum pendant plusieurs jours.
Nous serrons cinq sur ce petit périple, Jean-Jacques, Lena, Djibril, Kaya et moi-même. Départ de Saly en voiture pour atteindre Djiffer où nous prendrons une pirogue pour aller au village de Niodior sur l’une des iles en face. Nous arrivons trop tard pour prendre la pirogue commune et nous négocierons le trajet avec un piroguier 15000CFA. En début d’après-midi nous découvrons l’espace que notre hôte a aménagé pour nous recevoir. C’est l’une des premières fois qu’il propose ce service.
Il n’y a pas d’électricité, pas d’eau courante, mais la vu et magnifique, le terrain arboré et quelques tentes nous attendent déjà. L’eau calme devant nous appelle à la baignade. Le soir nous mangerons un bon poulet Yassa préparé par sa femme. Bon, en réalité, j’ai eu du mal à bien manger, car il était trop épicé et poivré. J’essaye de m’habituer, mais ce n’est pas évident, surtout avec l’attention que je porte à mon ventre. Ce soir-là nous aurons aussi eu le droit d’assister à une partie de la cérémonie de mariage qui a lieu dans le village. Nous en profitons pour établir le programme des prochains jours.
Le lendemain , 8h30, nous partons en pirogue dans la mangrove direction l’ile au Baobab à l’ouest de Niodor. Il faut faire tout le tour. Nous avons du matériel pour pécher. Nous nous arrêtons une première fois, mais rien ne mord à part un poisson crapaud pas comestible. Nous repartons et commençons à pécher un peu plus au large. C’est la première fois que je m’adonne à cette activité et je serai la première à sortir une belle petite lotte. Un peu inattendu, car je remontais ma ligne qui semblait légère quand la lotte à dû s’y accrocher. Ce sera ma seule et unique pêche. Léna péchera une lotte bien plus grosse et l’un des piroguiers une carpe noire (il me semble).
Le repas étant mieux engagé, nous partons sur l’ile où nos amis prépareront le repas. Aux menu, riz et grillade de poissons frais, un délice ! Nous rentrerons avec le soleil couchant. Sans le bruit du moteur, la méditation serait parfaite sur ces eaux calmes et gorgées de vie.
Le deuxième jour, nous partirons pour le sud de l’ile de Niodior. Pas de pèche cette fois-ci, les poissons étant déjà dans la glacière. Nous découvrirons des amas coquilliers qui sont très fréquents ici. Nous marcherons aussi sur le bout de l’ile pour découvrir l’incroyable végétation et gouter le pain des singes, le fruit du baobab. Je raffole du jus de Bouye, qui est issu de ce fruit. Il parait d’ailleurs qu’il est bon efficace contre les diarrhées.
Le dernier jour, nous sommes allez à un village de pêcheur à l’est : rencontres, balade dans les champs, découverte des différents métiers. Une dernière baignade avant d’aller jusqu’à Djiffer et de prendre le chemin du retour.
Cette petite balade fut fort sympathique. Ça fait beaucoup de bien d’oublier un peu la moto. Nous avons bien mangé, même si c’était parfois très épicé. La découverte de cette région en pirogue est vraiment chouette.
Maintenant, nous devons nous préparer pour la balade moto jusqu’en Casamance. Nous avons été invités par Thierry à les rejoindre pour une belle balade par les chemins. Il faut mettre la moto en mode léger et après quelques vérifications, je me rends compte que j’ai une fuite d’huile moteur au niveau du levier d’embrayage. Malheureusement, je n’ai pas le joint sur moi par contre je vais profité d’avoir de bonne adresse pour faire souder une plaque plus large sur ma béquille et revoir le support qui permet de maintenant le bas du réservoir.
C est magnifique