Nous sommes arrivés près des dunes de Merzouga qui semble avoir était poser là. L’endroit est très touristique et tout le monde semble y voir un beau bac à sable pour s’entrainer et découvrir les paysages du désert.
Nous retrouvons Sylvain, la deuxième nuit chez Françoise qui tient un petit lieu depuis plus de 30 ans. Il y fait bon vivre et en fin de journée nous partons pour grimper la grande dune juste en face de nous. La marche est assez simple jusqu’au début de la grimpette de la dune. Nous sommes partis un peu tard (ou alors je n’ai pas marché assez vite) et je m’arrêterais quasiment en haut pour admirer le coucher du soleil.
Ensuite, nous essayerons de descendre la dune avec un skate gentiment prêté par Henry qui vadrouille avec son van depuis plusieurs mois. Ce n’est pas vraiment concluant, mais j’y arrive un peu. Nous avons perdu les autres amis avec qui nous sommes partis. La nuit est tombée, nous vérifions régulièrement la direction sur le téléphone.
Le lendemain, nous recommencerons avec Henry. Objectif : monter par un autre flan pour atteindre un point un peu plus haut et moins fréquenté. Nous ressayons de descendre avec les planches sans beaucoup plus de succès. La vue là-haut est magnifique.
Jean-Jacques profite de ce petit temps pour écrire, moi je n’ai pas fait grand-chose. J’ai un peu revu mes bagages et regardé des séries. J’ai besoin de repos pour bien soigner mes indigestions qui disparaissent progressivement.
Le lendemain, nous sommes quasiment sur le départ. Jean-Jacques se rend compte qu’il y a oublié sa serviette chez l’Hacen 4 jours auparavant. Nous prévoyons de nous séparer pour qu’il aille la récupérer. Mais un couple de Français en camping-car lui offre une serviette dont ils ne se servent pas. En prime, ils lui proposent de lui couper les cheveux. C’est comme ça qu’il finira le crâne rasé. C’était prévu, mais il n’avait pas encore trouvé le bon moment.
Coupe de cheveux terminée, nous prenons la direction de Tinghir pour découvrir la vallée du Todra.
