Il n’y a que de la piste jusqu’au sud de la Namibie. Je descends tranquillement jusqu’à Betta le premier jour. Après une petit repas à la station service, je reprends la route et m’arrête dans un lodge à 10km de la route. J’ai un campement pour moi tout seul, une douche, de l’électricité et j’en profite pour faire une lessive. Au petit matin, un couple de girafes et leur petit passerons non loin du campement. Je prends la route direction Lüderitz en passant par la D707 que tout le monde m’a conseillé. La piste se rapproche des dunes. Le sable n’ai pas le plus gros problème car c’est la taule ondulé qui complique la chose. Cela me laisse peut de temps pour admirer le paysage et chaque départ nécessite un petit dérapage.
Je ferais une petite nuit en bivouac dans les montagnes et une rencontre avec des chevaux sauvages avant d’arriver à Lüderitz. Le lendemain, le vent s’est levé, mais je décide quand même de me rendre à Kolmanskop pour découvrir l’ancienne ville de diamant transformé en lieu touristique.
J’ai du mal à y arriver, le vent est déjà bien violent. A 9h30 la visite guidé commence et une heure plus tard nous sommes libre de nous balader presque partout. La ville a été l’une des plus riches et des plus contemporaines du pays pendant plusieurs années. Plus de 800 locaux étaient employé pour la recherche de diamants. Ils vivaient dans un espace éloigné de la ville. Leur travail ici duré deux ans et ils ne pouvaient pas revenir ensuite. Leur salaire dépendait du cours du diamant à la fin de ces deux ans.
A coté de leur campement, la ville avait un tout autre niveau de vie. Un petit train vous apporter du lait, des boissons gazeuses, du pain, de l’eau fraiche et de la glace tous les matins. L’électricité était présente dans presque toutes les bâtisses et certains avaient même le téléphone à une époque où la plupart des foyers en Europe de l’avait pas. L’hôpital était très bien équipé et disposé même du machine à rayon X principalement utilisé pour éviter le vol de diamants.
J’ai passé une bonne heure à crapahuter avec les vents violents charriant des pelles de sable. De nombreuses baignoires sont disposées de manières aléatoires et inhabituelles. À l’entrée du musée, je découvre une carte avec une image de planche à voile. Je finis par me rappeler qu’il y a un lieu spécialement conçu pour les records de vitesse en planche à voile. Et ce lieu, il est à 5km de Lüderitz. Je décide de m’y rendre et de visiter aussi le point. En n’arrivant sur les lieux, personne, la marée est basse, mais je reconnais bien l’endroit. Le vent souffle de plus en plus violemment et j’ai du mal à piloter la moto.
Je décide tout de même de continuer, la mer au loin doit être déchainée. Je découvre un marais salant naturel puis un magnifique phare. Chaque fois que je m’arrête, je dois bien faire attention à mettre la moto face au vent. Au retour à l’auberge, je suis heureux de pouvoir me mettre à l’abri.
