Départ de Bissau après presque un mois. L’expérience était chouette et intéressante, mais je suis content de reprendre la route. Enfin plus tôt les pistes. Au programme, se rendre à Quebo pour passer la frontière vers la Guinée un peu plus au sud.
Après une petite halte baignade, nous décidons finalement de rester dans le coin pour profiter encore plus de la baignade avec des locaux et un ami de Bissau retrouvé par hasard. Le lendemain, nous partons sur les petites pistes qui font office de frontière ici. C’est magique et magnifique. Nous passons au milieu de la forêt et nous faisons de belles rencontres avant d’arriver devant le fleuve.
Le bac ne fonctionne plus, le câble s’est brisé. Nous devrons ainsi passer via des pirogues après de belle négociation (réaliser par Jean-Jacques). Nous allégeons les motos au maximum en enlevant les bagages pour éviter des déséquilibres.
Le fleuve est calme et tout se passe bien. Le piroguier sort nos motos une fois arrivées. Nous décidons de nous arrêter là et de camper au milieu du village après avoir discuté avec les locaux. La nuit se passe bien, nous sommes l’attraction pour les enfants et les plus grands. Baignade le matin avant de reprendre tranquillement la route. La piste qui nous attend jusqu’à Boké est chaotique. Une grosse portion est en travaux et nous prenons beaucoup de poussière.
Nous descendrons jusqu’à la mer, où nous rencontrerons Juan qui voyage seul à vélo. J’ai un gros rhume, alors nous restons une nuit supplémentaires pour me permettre d’avoir du repos avant d’affronter Conakry. Là-bas, je récupérerais un colis et nous ferons le visa pour la Côte d’Ivoire. Le dernier jour, Jean-Jacques n’est pas bien et sur les conseils d’un ami (que je remercie pour le colis), je pars avec Juan, qui vient d’arriver, pour les îles en face de la ville. Ça fait un bien fou d’êtres loin du capharnaüm de la ville..