Petite balade en mode solo

Bon, il s’avère que je prends de moins en moins de photos, surtout quand je suis tout seul. Eh oui, Jean-Jacques m’a volontairement ou involontairement laissé partir tout seul. Non sans mal, car j’ai dû retarder mon départ à cause d’une indigestion.

Ensuite, j’ai pris la route pour Tambacounda au sud-ouest du pays. L’idée était d’aller par là-bas et d’adapter mon parcours selon Jean-Jacques. Mais il a bien traîné avant de partir. J’ai posé ma tente en pleine forêt pour la première nuit. Puis le lendemain, je me suis arrêté dans un beau campement face à la rivière Gambie. Les hippopotames ont barboté toute l’après-midi devant ma tente. C’était magnifique et envoutant. Ensuite en fin de journée, c’est les babouins qui ont commencé à hurler de l’autre côté de la rive pendant que d’autres singes me regardaient du haut de leurs palmiers.

Comme je filme de plus en plus, je n’ai pas toujours le réflexe de prendre des photos. D’autant que pour la photo animalière, il faut des objectifs assez puissants que je n’ai pas dans mes bagages. Pas grave, le moment était ressourçant. J’ai continué à descendre le long du fleuve Gambie, j’ai traversé le parc du Niokolo-Koba. Les abords de la route sont souvent brulés, il fait de plus en plus chaud et les étapes se font presque exclusivement le matin.

Je suis finalement arrivé au campement Africa-Safari “Chez madame” où un couple de Français à repris les lieux en main depuis deux ans. C’est un camp de chasse situé lui aussi le long du fleuve Gambie, au calme. Par contre, les hippopotames sont beaucoup moins nombreux et plus timides ici. J’en ai vu deux de très loin alors que je suis ici depuis quelques jours. Je suis allé faire un tour avec un couple de Français et leur guide. Nous avons était voir des orpailleurs et nous avons tentées une nouvelle fois de voir des hippopotames plus bas sur la rivière, mais il était bien discret aussi.

Cette nuit-là, un feu de forêt a débuté de l’autre côté de la rive. J’avais l’impression d’entendre un feu d’artifice toute la nuit et au petit matin beaucoup de cendres avaient recouvert ma moto. À 8h, j’étais prêt à partir. Mais c’est sans compter l’appel de Jean-Jacques. La veille, il avait fini par prendre la route et il avait eu le droit à plusieurs crevaisons. Il ressentait un problème de direction au niveau de la roue avant depuis un petit temps. Le roulement est finalement à changer. Donc il doit retourner vers Dakar et attendre que la pièce arrive de France. Nos retrouvailles sont encore décalées de quelques jours.

J’ai finalement décidé de changer de destination et de partir plus au sud vers Iwol et Dindefelo. Comme l’idée c’était de se faire plaisir, j’ai décidé de prendre par les petites pistes de brousses. C’était vraiment super chouette. Au final, je ne suis pas allé au village d’Iwol, mais dans le village de Andjel juste à côté. Du chemin, je voyais de magnifiques et imposants rochers avec des baobabs en surplomb. J’ai remonté le la piste jusqu’à un éboulement de cailloux et le temps que je pose mes affaires, une vieille dame est arrivée. Elle souhaitait me vendre des bijoux. Puis quelques minutes plus tard, un jeune guide, Maxime, est descendu du village avec des touristes espagnols. Nous avons discuté et il m’a accompagné. J’ai promis du riz à la vieille dame qui est resté surveiller ma moto. Le village est en hauteur après un bon dénivelé dans les cailloux. Inaccessible avec un véhicule. Il s’agit d’un village Bédik. Ils sont presque deux cents à vitre ici, de culte catholique et animiste. J’ai passé une petite heure à découvrir.

J’ai finalement décidé de changer de destination et de partir plus au sud vers Iwol et Dindefelo. Comme l’idée, c’était de se faire plaisir, j’ai décidé de prendre par les petites pistes de brousses. C’était vraiment super chouette. Au final je ne suis pas allé au village d’Iwol, mais dans le village de Andjel juste à côté. Du chemin, je voyais de magnifiques et imposants rochers avec des baobabs en surplomb. J’ai remonté le la piste jusqu’à un éboulement de cailloux et le temps que je pose mes affaires, une vieille dame est arrivée. Elle souhaitait me vendre des bijoux. Puis quelques minutes plus tard, un jeune guide, Maxime, est descendu du village avec des touristes espagnols. Nous avons discuté et il m’a accompagné. J’ai promis du riz à la vieille dame qui est resté surveiller ma moto. Le village est en hauteur après un bon dénivelé dans les cailloux. Inaccessible avec un véhicule. Il s’agit d’un village Bédik. Ils sont presque deux cents à vitre ici, de culte catholique et animiste. J’ai passé une petite heure à découvrir les lieux, mais je n’ai fait que des vidéos.

Ensuite, je me suis dirigé vers les cascades de Dindefelo, par la piste. J’ai eu le choix entre deux pistes à un moment et je pense avoir pris la plus compliquée. Deux passages ont été particulièrement difficiles. Je suis heureux de mon choix de moto, car je n’aurai pas osé y aller de la même façon avec mes précédentes motos de voyage. Et il s’avère que je suis passé. La roue avant a un peu rebondi sur la remontée de pente pendant le passage d’une rivière à sec.

Je suis arrivé aux cascades par les petits chemins. J’ai rapidement vu plusieurs 4×4, puis un motard, toujours avec le même autocollant “Budapest – Bamako 2024”. Un rallye avec plus de deux cents véhicules. Je n’ai pas choisi le meilleur jour pour venir profiter de cette cascade naturelle. J’ai mangé sur la place d’un village, une assiette de riz avec une omelette pour 1000CFA. Puis de fil en aiguille, j’ai rencontré les locaux sur la place et j’ai trouvé mon guide obligatoire pour monter à la cascade. Les campements du village se sont remplis très rapidement à cause des gens du rallye.

J’ai décidé de revenir au point de départ pour me reposer. Je suis bien ici et je passe de bons moments avec les gérants. Aujourd’hui, je me repose, j’écris. Je vais laver la moto et essayer de trouver d’où vient un petit bruit aigu à chaque mouvement de la fourche, surtout sur la tôle ondulée.

Je vais ensuite reprendre la route vers la Casamance.

Rêve d'Afrique
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