Je suis arrivé à Cotonou, l’idée c’est de m’occuper du visa pour le Nigéria. Mais je vais aussi retrouver mes amis qui voyagent en camping-car, découvrir un nouveau sport et rencontrer pas mal de béninois.
Les prix sont assez élevé dans les grandes villes et je sais que toutes les procédures vont surement me prendre une dizaine de jours. Je dois d’abord trouvé un endroit sympa et abordable. Après de longue négociation je vais trouver une belle chambre, dans un hôtel pas loin de l’ambassade du Nigéria.
Première mission, faire la demande de résidence. C’est assez simple à l’époque où j’y suis, il suffit de se rendre à l’ANIP, une bureau d’enregistrement d’identité. Coût de la procédure, 1500cfa, durée d’attente 2-3 jours ouvrés. A tous les voyageurs qui souhaite faire de même et qui lisent ces lignes, je conseille de profiter de cette attente pour faire le visa du Congo et gagner quelques jours. Une fois la carte de résidence reçu, il faut se rendre à l’ambassade du Nigéria, après avoir fait le paiement en ligne et avec tous les papiers nécessaires. Attention, l’ambassade ne prends les demandes de visas que du lundi au mercredi entre 11h et 15h. A l’accueil, la sécurité vous demandera de laisser le téléphone.
Pendant les jours d’attentes, je vais découvrir le Tambourin, un jeu du sud de la France que mes amis pratiquent, Juan était l’entraineur de l’équipe d’Italie. Il a rencontré l’équipe du Bénin lors d’un championnat en Europe. C’est avec tout ce beau monde que je vais apprendre à jouer. Ca fait du bien de refaire du sport. Sur les dix jours à Cotonou, je vais jouer trois après midi. Nous allons aussi nous retrouver le soir pour des parties de cartes faces à la mer.
Bref, je profite de tout ce temps pour me reposer, mais aussi pour planifier la suite du voyage. Jean-Jacques est reparti pendant cette dizaine de jours, mais il est clair qu’il n’a pas l’intention de se presser et qu’il apprécie d’être libre. De mon côté, je m’aventure moins facilement dans les coins très reculés à cause de mes soucis de santé. Puis, j’ai envie d’avancer, d’éviter d’être au cœur de la saison des pluies au Nigéria. Je suis aussi plus expérimenté aux coutumes et habitudes africaines. Même si chaque contrôle de police et passage de frontière à sa particularité. Puis pour le Nigéria, j’avais peur de traverser le pays seul, mais je suis confiant maintenant que j’ai eu des retours d’autres voyageurs.
Je vais aussi commencer à discuter avec Queen puis Homms, deux membres d’un club de moto au Nigéria. Leur volonté, aider les voyageurs qui traversent leur pays. Ils vont beaucoup m’aider, mais ça ce sera dans le prochain article !