Je pars de Livingstone par la route puis une heure d’ennui plus tard, je tourne à gauche pour retrouver le Kafue National Park par la piste. Elle est plutôt roulante et je n’ai pas de difficulté à arriver près du lac Itzehi-tzehi. À partir de là j’ai décidé de remonter par une toute petite piste qui longe la rivière. Mon ami Burkhard me l’a conseillé. C’est sableux et je ne crois que des locaux à pied.
Vers midi, un orage se forme en plein dans la direction ou je me rends. Je décide de m’arrêter en découvrant un lodge près de la rivière. Pas de cuisinier, donc je demande si je peux me réchauffer à manger. Une heure plus tard, le ventre plein, je reprends la route, c’est un peu humide à cause de l’orage mais la piste est magnifique. J’arrive en fin de journée au camping de Roy face à la rivière. Il se met à pleuvoir. Les hippos sont tranquillement dans l’eau.
Cette nuit la, j’entendrais ce que je pensais être des singes dans l’arbre qui m’abrite. Mais le lendemain, le gardien m’apprendra que c’était en faite un éléphant. J’étais sortie et j’entendais du bruit dans un arbre voisin, mais impossible de distingué un quelconque animal. Bref, c’est drôlement silencieux un éléphant.
Le lendemain, je partirais vers l’ouest pour voir un peu le parc et je me permettrais deux détours à l’intérieur du parc. L’occasion de croiser un énorme crocodile, des hippopotames, des éléphants et pleins d’autres animaux.
Après cela, je fais faire une pause à la ville de Mumgwa, la pluie étant au rendez-vous je vais attendre deux jours avant de me rendre chez Burkhard à Kabwe. L’idée c’est de le rencontrer et de parler un peu de la Zambie pour faire les plans sur la suite du voyage.
Au final, il m’invitera à le rejoindre avec 4 autres motards pour sa rando annuel. Départ de Mpika deux trois jours plus tard. Eux, mettront les motos sur le train. Je repars après une vidange et un petit entretien de la bête, direction le parc national de Kasanka. Evidement je prends le maximum de piste pour m’y rendre.
Arrivé à l’entrée du parc les deux hommes m’indiquent qu’il est impossible de s’y rendre en moto. Puis une dizaine de minute plus tard et les frais du parc payé, je rentre à moto pour me rendre à un campement à l’intérieur du parc. Ici les règles sont flexible apparement. En arrivant, un éléphant mange les feuilles d’un arbre prêt du campement. Puis vers 17h je vais prendre la moto pour me rendre au lieu d’observation des chauves-souris. Au début c’est assez tranquille, puis finalement vers 19h le ciel se remplit complètement. Leur vol est silencieux. L’instant est magique !
Je rentre de nuit, à moto au campement, puis je mets mon réveil pour le lendemain. Malheureusement, j’arriverais un peu tard, ou plutôt les chauves-souris seront presque toutes passé avant le levé du soleil. Je profiterais d’être avec ma moto pour faire un petit tour dans le parc en fin de matinée avant de prendre la route pour Mpika.