En catamaran, de l’enclave angolaise au pays central !

Il y a bien longtemps que j’ai pas traversé une frontière sans avoir besoin de visa en amont. Le passage côté Congo sera plutôt rapide. Juste un nouveau bureau avec Interpole (c’est comme ça qu’il s’appelle), l’objectif du service, nous suivre à travers tous les pays d’Afrique. Bon, il y a encore du boulot, ces gars là je les ai vu que depuis le Cameroun, mais il n’avait pas de bureau spécifique.

Ensuite passage en Angola, le gardien du parking m’envoi au bureau des gens qui quittent le pays. Je perds une vingtaine de minutes avant qu’on me redirige au bon endroit. Vingt minutes plus tard j’ai mon tampon. Il reste plus que le Carnet de Passage. Mais, ils n’en veulent pas. Une heure plus tard, j’ai mon passe-avant que je dois aller le payer au bureau d’à côté puis le refaire valider par d’autre policier. Je suis enfin libre de visiter ce niveau pays après deux heures à la frontière.

Direction Cabinda, ou m’attends Jos qui m’aiderai pour la recherche du bateau. Seulement c’est sans compté une rencontre à Pointe Noire, un canadien qui m’avait mis en contact avec un ami qui gère un grand complexe d’une entreprise suisse. Il est midi quand je passe devant. Je décide de m’arrêter, sait-on jamais, si ça se trouve on m’invitera à manger. Après dix minutes d’attente, je rencontre Jared et Alex qui sont heureux de m’accueillir et qui m’invite à manger. Le lieu est particulier, tout est nickel, la piscine surplombe l’ensemble et semble magnifique. J’aurai vraiment dû en profiter. Mais mon ami Jos attendait à Cabinda et j’avais envie de réserver le bateau.

Nous nous sommes rencontrer dans un bar restaurant espagnol. Il parle bien Français et m’a aidé à faire une carte SIM et changer tous mes CFA (à un taux imbatable). Tout cela sans bouger de ma chaise. Pour le bateau il faudra attendre le lendemain. Vers 18h, le fils de Julio, qui m’accueil dans sa maison vient me chercher. Je me pause avant de retrouver mon ami pour manger le soir. Au petit matin, Jos m’informe qu’il ne pourra pas venir avec moi pour réserver le bateau. C’est le gardien de la maison de Julio qui viendra. Il connait beaucoup de monde au port. Nous y étions pour 8h et vers 11h j’avais mes tickets en poche après avoir versé la maudite somme de 160 euros. Rendez-vous le lendemain matin pour le check-in et l’embarquement.

Petit détail important, en Angola, la langue officiel est le portugais. J’arrive à me débrouiller avec mon espagnol mêlé de ma petit expérience au Portugal et en Guinée Bissau mais c’est parfois difficile. Apres le bateau, je pars faire les courses et je souscris à une assurance pour le prochain mois. La carte brune ne couvrant plus la zone.

Je passe mon après midi sur ma moto et mon ordinateur. Mon pneu avant se dégonfle continuellement mais là, il est quasiment à plat. Je décide de changer de chambre à air pour me débarrasser de se problème que j’ai depuis six mois. Aucun trou, la seule raison pour moi semble être l’obus qui se dévisse progressivement en roulant, laissant partir l’air lentement.

Le lendemain je suis avec la moto chargé au port pour le check-in. Apres une trentaine de minutes c’est fait, je suis passé devant tout le monde. Je peux revenir dans 2h pour la moto. Hum, j’aurai aimé le savoir avant, ça m’aurait évité un réveil fort matinal. Par grave, je rentre à la maison et me repose une ou deux heures. Quand je reviens, rien n’a bougé, le catamaran est arrivé. J’attendrais comme ça sur le parking jusqu’à 12h30. Le départ étant prévu à 13h. Tout est organisé ici, mais il semblerait que je sois toujours sur le même continent.

Je dois faire le tour du port avec la moto, on vérifie mes documents et mon ticket. Puis je suis le chemin qui traverser une zone rempli de containers. Une dernière vérification avec la police avant de me dirigier vers le catamaran. Quelques minutes plus tard, ma moto pendouille à une sangle accroché au manitou vert. Puis celle-ci est posé en sécurité sur le bateau. A l’avant aucun accastillage n’est vraiment prévu pour se genre de chargement. La moto est sanglé à une barre en ferraille qui n’est attaché qu’à un bout et à une climatisation qui semble vouloir, elle aussi, se barrer.

Bref, je suis sur le bateau qui va me permettre d’éviter un passage en RDC et la traversé du fleuve Congo. La traversée se passe bien et l’arrivée se passera bien. Ma moto sera débarqué alors que j’avais explicitement demandé de m’attendre. J’étais en train de payer la taxe du port, que le petit jeune a mis des plombes à calculer.

A Soyo, Miguel m’accueil dans son restaurant puis dans sa maison. Je passerais deux nuits à me reposer et à commencer à travailler sur la prochaine vidéo. Puis je prendrais la route pour Luanda ou je vais essayé de retrouver des voyageur au campement de Kakuacos Lodge.

Rêve d'Afrique
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