Premier faux départ (demi-tour) du voyage ! Le vent de terre souffle à plus de 30-40km/h et balaye la route en emportant de belles quantités de sables très fins. Inutile de casser nos moteurs et de poursuivre dans ces conditions.
Comme une histoire qui se répète, Jean-Jacques avait aussi dû rebrousser chemin à cause d’un incident sur la moto il y a 20ans !
Mais le lendemain, un beau soleil nous a réveillés et le soir nous avons rencontré plusieurs motards : trois Portugais, un italien et un allemand. Nous avons aidé l’italien à créer une protection pour son carter moteur avec de vieux pneus récupérés sur la route.
Le lendemain, nous avons passé la frontière entre le Maroc et la Mauritanie ! Il nous a fallu trois heures pour gérer toutes les formalités. C’est assez raisonnable vu que d’autre (en voiture) y ont passé entre 6 et 10h.
La transition entre le Maroc et la Mauritanie est encore une nouvelle étape. Mais tout va bien, les pleins sont faits, on a trouvé de l’argent, la carte sim Mauritanienne qu’on m’a donnée y a deux semaines est rechargé.
En repartant, nous passons par un beau point de vue à côté d’un camping qui doit être bien sympathique.
Le soir après une longue route bien droite et pas mal de giclées de sables, nous décidons de camper au poste de gendarmerie nationale de Chami (spot sur iOverlander). Nous déciderons de ne pas prendre la piste vers le banc d’Arguin pour plusieurs raisons :
- La veille, j’ai dû mettre de l’huile, car le niveau était tout en bas alors que la dernière fois il était à niveau. Depuis, il n’a pas bougé, mais je vais continuer à être vigilant.
- L’allemand rencontré il y a deux jours a fait une vilaine chute sur le début de la piste du banc d’Arguin (épaule cassée). Il a réussi à remonter jusqu’à la frontière avec l’italien qui l’accompagnait pour être pris en charge à Dakhla.
- Jean-Jacques a déjà fait une très grosse chute ici il y a vingt ans.
Ces deux éléments nous ont un peu refroidis, mais nous sommes quand même allés voir un peu la mer. Nous y avons trouvé un beau village de pêcheurs, deux gros poissons pour le repas, mais c’était vendredi pile à l’heure de la prière. Nous n’avons trouvé personne pour les cuisiner.
Nous sommes arrivés à Nouakchott et tout va bien. Nous prenons un peu de repos.