J’ai eu un deuxième coup de bar en passant sur Malange. L’objectif s’est transformé en : trouver un bon endroit pour se poser, dormir et travailler. J’ai trouvé en rentrant dans la ville. Mais j’avais dans l’idée d’aller à un resto du centre ville ou il était indiqué que le patron était un motard. Il est pile l’heure du repas, alors je décide de continuer ma route. Sur les 5 kilomètres qui ont suivi, j’ai progressivement senti que le câble d’embrayage était en train de lâcher. J’avais de plus en plus de mal à passer le neutre, du coup ca à vite percuter.
Je me suis arrêté au resto, j’ai commandé à manger. Puis j’ai essayé d’expliquer au serveur que je serais content de rencontrer le patron. Il me réponds quelques minutes plus tard, il arrive dans une heure. Du coup, ayant fini mon repas, je commence à défaire les affaires pour entamer le changement de cable. Il est sur la moto, en doublon déjà presque positionner. Mais je suis tout de même obligé de soulever la selle, et donc de défaire mes sacoches latérales. Je prends mon temps, la patron arrive, nous discutons. Je lui demande s’il connait pas un endroit. Il part voir un ou deux lieux.
Il est 17h quand je fini, il m’emmène voir le moins cher restant correct qu’il a trouvé. Je suis fatigué. Je décide de restait. Mais je me rends compte progressivement du mauvais choix que j’ai fait. Le lit est inconfortable. La chambre sent l’humidité. Je ne vais pas rester ici pour me reposer. Le lendemain je retourne au premier hôtel que j’avais vu. J’y resterais plusieurs jours, le temps d’avancer sur le montage de l’épisode du Cameroun.
Je repartirai deux nuits plus tard. Sur la route, je vais découvrir les rapides de la rivière Kwanza. Je suis accompagné de plusieurs jeunes du coins pour la visite des lieux. L’endroit est sympa pour dormir mais je risque de pas être seul, tous les enfants me suivent. Je décide de continuer mais la route est progressivement devenu une mauvaise piste puis une piste au bords de la route en construction. Je suis arrivé rincé à Mussende et l’hotel que j’avais vu sur ioverlander était plein. On m’indique qu’il y en a un plus loin. Mais impossible de le trouver. Dans la rue, je demande à un jeune qui fini par m’aider et m’indiquer un autre hotel. On me propose une case, une lampe éclair timidement le lit qui n’a pas été nettoyer depuis longtemps. Les toilettes sont plutôt propre. La poussière est omniprésente dans toute la ville.
Je n’ai pas mangé, alors je retourne au premier endroit et commande du riz avec un bout de viande. En attendant le repas qui mettera plus d’une heure à arriver, je discute avec un Angolais qui parle un peu francais. Il est emméché et passe régulièrement du francais au portugais. La conversation est laborieuse. Un de ses amis le rejoins. Il est de la RDC et parle beaucoup mieux francais, d’autant qu’il semble ne pas avoir bu d’alcool. Mes deux nouveaux amis sont des chercheurs de diamants. Nous discutons de leur condition de vie et de leur travail. Je comprends qu’ils dorment au même endroit que moi. Nous rentrons ensemble après le repas.
Le lendemain, l’idée c’est d’aller près de Waku-Kongo dans une zone ou il y a pleins d’hippopotames. J’y arrive après une trentaine de kilomètre. Les hippopotames vivent leur petite vie. Ils sont très nombreux et les locaux vivent avec eux. D’après l’un deux, il y en a plus d’une centaine ici. En fin de journée, je dois trouver un endroit à l’abris pour dormir.
Je suis revenu près d’un énorme rocher et j’ai profiter des derniers instants de la journée pour aller admirer le couché de soleil d’en haut. La nuit a été bien fraîche. Au matin, je suis retourné voir les hippos, appareil photo en main. Je dois dire que c’est pas l’animal le plus évident à prendre en photo ou à filmer.
Puis, n’ayant pas assez d’eau pour rester plus longtemps, j’ai repris la route direction Lubango.