Ascension des dunes du parc de Namib

Depuis mon départ de Swakopmund, j’ai traversé beaucoup de zones arides. J’ai dormi dans un magnifique canyon, où le silence fut roi toute la nuit. Seul un petit oiseau est venu chanter près de ma tente le matin. Puis j’ai traversé la ligne du tropique du Capricorne avant d’arriver à Sesriem. D’ici, je pourrai trouver d’autres touristes pour m’emmener au milieu des dunes à 60 km à l’intérieur du parc. Les motos ne sont pas autorisées, et j’ai beaucoup de difficultés à trouver de la place au camping. Le problème principal étant que les campements sont tous immenses, mais réservés pour une seule personne, ou un seul groupe. Du coup le camping est rapidement plein et la seule autre option est un emplacement dans le camping du parc qui est trop cher.

L’un des employés fini par m’indiquer un endroit ou je peux m’installer puis quelques heures plus tard je rencontre une des personnes du camping qui m’indique que je peux venir dans leur camp ou il y a beaucoup de place. Je déplace ma tente au camping. Puis je fais le tour des lieux pour discuter. Je rencontre finalement Gerrit et Lizbi, en voyage de noce, qui m’accepteront dans leur voiture le lendemain. Ils viennent d’Afrique du sud, comme bon nombre de touristes ici, et nous passons une bonne partie de la soirée à discuter.

Lizbi tient à me préparer un sandwich, et à m’inviter à manger le lendemain soir. Tout se passe bien sur la route, nous passons les portes du parc à 7h pour profiter de la fraicheur du matin. Direction Dead Vley, tout au bout du parc pour profiter de ce lieu unique. Ils m’ont prévenu la veille, je marche tout le temps au travail, donc je n’ai pas prévu de grimper de dunes. Je les ai finalement abandonné très rapidement. La dune Big Daddy me faisait face, et l’air était encore bien frais. Il m’a fallut une bonne quarantaine de minutes pour atteindre le sommet, 800m plus haut. Le long de la balade; j’ai découvert ce qu’était Dead Vley. Les arbres sont morts depuis plusieurs années car la rivière a été coupé par la dune. Depuis ils n’ont pas bougé et sont resté planté au milieu de cette espace désertique et blanc. Pour m’y rendre, je dévalerais la pente de sable en courant, avec la sensation d’être sur une autre planète.

Ensuite, j’ai traversé cette vallée déserte jusqu’au arbre, ou beaucoup de monde se prend en photo. Pour retourner au parking, je décide de grimper une nouvelle dune, loin du trafic. Puis Une fois arrivé, sans regarder l’heure, j’avale rapidement mon sandwich. Il est à peine 11h, je décide de me rendre à la dune Big Mama qui fait face à Big Daddy. La plupart des gens, fatigués, s’arrête seulement au pied de la dune avant de repartir. Je décide de grimper aussi cette dune. La vue la haut m’a l’air bien différente. En pied de la dune, je vois deux personnes au loin, un photographe et une femme. J’ai un léger doute, mais plus je me rapproche plus je comprends la scène. Il s’agit en fait d’un shooting photo. La femme se rhabille en me voyant me rapprocher. Ils sont sur le chemin qui me permet de monter. Ils ne semblent pas plus dérangé que cela.

L’ascension de cette dune sera plus rapide. Tout en haut, j’admire le sable à perte de vue. Une famille d’allemand me rejoint au sommet et le garçons s’amuse avec un drone FPV. Je pense à ma famille et à mon frangin qui sait piloter ces drones. Je mange un paquet de biscuit avant de redescendre. Sur le chemin, je découvre de nombreuses personnes qui se sont installé pour le repas. Plusieurs tablés sont même géré par des locaux qui apporte le repas de luxe au milieu des dunes. Je continue mon chemin jusqu’au parking ou j’arrive à trouver une navette. Je demande au gérant du parc s’il peut m’emmener jusqu’à la dune 45, plus loin, le long de la route que nous avions empreinte le matin avec mes amis.

Les employés du parc sont très sympathique et arrangeant ici. Les voyageurs à moto et à vélo ont tous la même problématique. J’arrive à la dune 45, et je discute avec des gens au pieds de la dune. Ma seule bouteille d’eau est presque vide, je suis bien fatigué. Au fil de la discussion, les gens me proposent de venir avec eux jusqu’au canyon. Je regarde la dune, ma bouteille presque vide, et je décide de partir avec eux.

Le canyon est a sec mais très profond, c’est assez impressionnant. Nous passons une bonne heure avant de quitter les lieux. Mes nouveaux amis me raccompagnent au camping. A l’entrée, je discute avec le gérant, pour payer la prochaine nuit. Il me parle irrespectueusement et m’invite à quitter les lieux. Je n’en ai pas l’intention, alors je l’ignore. Mes amis qui m’ont emmenés le matin m’ont invité à diner ensemble. En arrivant au campement, je change d’emplacement pour me rapprocher d’eux et libérer celui où j’étais.

Je suis épuisé par la journée dans les dunes et même si je le souhaitais, il ne serait vraiment pas envisageable de prendre la route. Deux heures plus tard, j’ai un appel de mes amis Kenneth et Marie qui viennent d’arriver en vélo. Il m’indique que le camping est plein. Je discute avec Gerrit et Lizbi qui accepte de nouvelles personnes dans le camp. Le gérant a aussi été désagréable avec eux. Je leur explique le problème. Nous passerons une superbe soirée à partager le repas.

Le lendemain, je serais le dernier à partir, presque expulsé par le gérant, toujours aussi imbuvable que la veille. Il me menace même d’appeler la police. Je me prépare sans me presser. Je quitte finalement les lieux en fin de matinée, avec de l’eau, le plein et en ayant payer ma nuit (malgré l’accueil des moins chaleureux). Je discute un peu avec l’un des employés et lui souhaite bonne chance vu l’attitude de son gérant. Je remarque qu’il est aussi désagréable avec eux qu’avec moi.

J’ai adoré cette journée, le camping c’est un détail, mais j’ai vraiment passé un bon moment avec mes amis sud-africains et danois. J’adore ces beaux moments de partages.

Rêve d'Afrique
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