La plupart des aventures ne se déroulent pas toujours comme prévues. Et y a pas photo, on est pas des alpinistes aguerris.
Tout a commencé à Arequipa, départ 14h pour le parking (où on posera notre campement) 50km plus loin. La piste est dégueulasse (on nous avait prévenu). Enfin ça passe jusqu’au 7 km finaux.
Nous sommes à plus de 4500m d’altitude quand ça se corse. Le sable est hyper fin ici. On s’embourbe tous les deux, une fois, deux fois puis on chute, on se trompe de chemin, etc. Je crois qu’on mettra plus d’une heure à y arriver, déjà complètement épuisé.
Au programme, riz à la sauce tomate et dodo. La nuit tombe vite, il gèle déjà… Réveil minuit (enfin on a presque pas dormi). Le riz du soir n’est pas passé. Clément a vomi dans la nuit. Départ à la frontale. Au début ça va, on s’arrête souvent, on marche lentement. Et on monte tranquillement. Au camp de base à 5 200m c’est à mon tour de vomir.
On continue quand même. Nous attend une épique montée en zig zag dans du sable mou. Plus de 800m de dénivelé qui nous achèveront petit à petit. Clément arrive à bout a à peine 300m du sommet. J’aurai pu continuer, mais je suis du genre à rester en équipe…
Depuis le début, le thermomètre est en dessous de 0. Le soleil brille de l’autre côté de la montagne. A un moment on le voit briller en bas de la pente qu’on grimpait depuis plus de 3h… Épuisés, frigorifiés, c’est ici qu’on redescendra… Tristes mais heureux parce que c’était une des aventures les plus épiques de notre petite vie.
Un échec c’est parfois bien plus beau qu’une réussite.
D’ailleurs, peut-on vraiment parler d’échec ?
Si vous vous êtes fait plaisir alors ce n’est pas échec, c’est l’essentiel.
Bon trip je suis ça et j’admire.
Surtout partir en Kawa dans la pampa c’est ça la vrai aventure ;-))))…………………….je suis parti
Eric 400