Venir au Pérou sans voir une des 7 merveilles du monde serait un comble. N’étant pas friands des lieux touristiques c’est avec un peu d’appréhension que nous nous sommes lancés.
De Cuzco il faut prévoir une bonne journée de route pour arriver à Hydroelectrica. Nous prendrons quand même le temps de visiter quelques lieux emblématique dans la vallée sacré :
- Chinchero, place de marché et lieu de culte magnifique. Nous n’allons pas y rester longtemps car nos motos dérangent et nous n’avons pas de billet.
- Maras Salt Mine, impressionnant par sa situation géographique. C’est à flanc de falaise, sous un soleil de plomb, que les locaux récupèrent le sel venant d’un ruisseau salé. Le site est remarquable.
Ensuite nous attend une énorme ascension qui se finira à plus de 4000m d’altitude, dans les nuages et bien au frais. Visibilité 0. La descente s’annonce difficile jusqu’au moment où on perce de nouveau la couche des nuages : enfin un petit rayon de soleil ! Après plus de 3h de route nous arrivons au début de la piste de 30km qui nous conduira au plus près du Machu Picchu.
C’est la que commence les hostilités. La piste est étroite et à flanc de falaise. On arrivera de nuit au parking. Camping sur le parking. Pas moyen de mettre la tente du coup je fabrique un tarp avec ma bache. Je dors bien jusqu’à minuit où un orage fera irruption et je finirai trempé jusqu’à la moelle…
Voilà une bonne manière de commencer l’ascension du Machu Picchu. Épuisé avant même d’avoir commencé. Réveil à 3h, départ à 4h et après deux heures de marche on atteint l’entrée du parc. Il faut 1.7 km de montée sur plus de 400m de dénivelé pour atteindre cette cité inca. Une heure et demi plus tard, on arrive finalement là-haut pour se mêler aux autres touristes arrivés directement en bus.
Du soleil, des nuages, tout est parfait au final. Mais l’ascension n’est pas terminé. Nous avons pris le ticket avec l’accès à la Montaña, soit 400m plus haut encore, en surplomb. Malheureusement je me suis arrêté au milieu, soit 200m et beaucoup de marches plus loin. J’ai regardé la cité, et j’ai fermé les yeux.
C’est ici que s’arrêtera la grimpette. J’aurai pu atteindre le sommet mais il restait encore tout le chemin inverse a parcourir et javais envie de profiter du site. Apres 3 petites heures de déambulation nous entamons la descente pour arriver à nos motos vers 18h30.
Non contents de la nuit passée nous voila de nouveau sur les motos, dans le noir, épuisés par les milliers de marches montées et descendues. Nous ne voyons pas le ravin mais il est toujours là. La prudence est de mise. Notre mission : Atteindre Santa Maria pour passer la nuit dans un lit confortable !
J’avais raté cet article.
Sympa la rando, joli dénivelé surtout à près de 4000 m d’altitude.