Depuis Luderitz, j’ai continué à descendre jusqu’à la frontière sud-africaine. Tout en bas j’ai pris une piste magique qui traverse le parc ai Aïs Richtersveld Transfrontier Park. La piste longe l’Orange river. Je n’ai pas vu d’eau dans une rivière depuis le nord du pays, c’est impressionnant. Tout est vert et de nombreux animaux profitent de la fraicheur et de l’eau.
J’arrive en milieu d’après midi au camping du parc. Il y a normalement deux piscines chauffées naturellement par une source chaude. Mais la piscine intérieure est défaillante, tout comme l’internet. Je suis pas surpris. Le prix pour la nuit est assez elevé pour un camping mais j’adore l’eau, surtout quand elle est naturellement chauffé. Je vais y passer deux jours. L’occasion de rencontré plusieurs personnes, dont Lilli qui vit dans son 4×4. Elle est allemande est à plus de 70 ans. Si vous parlez allemand voici son site https://lilli-to-go.com/ sinon Polarstep https://www.polarsteps.com/LilliPilli/4359523-africa-overland-2 ou facebook où elle parle principalement en anglais.
J’ai ensuite pris la route vers le Fish River Canyon avec l’envie de découvrir ce que vaut le “Grand Canyon” namibien. À l’entrée du parc, je remarque que mon protège chaîne est de nouveau détaché. C’est la troisième fois que je le repars. Il a cassé en Guinée et depuis je n’arrive pas à trouver un système pour le serrage reste effectif. Bref, je compte profiter des lieux, donc je le fixe sur le haut de mes bagages en attendant.
Plus je me rapproche, plus la piste est caillouteuse. Mais je discerne le canyon au loin et le paysage qui se devine semble majestueux. Il y a plusieurs pistes qui permettent d’accéder à différent point de vue. J’en ferai deux ou trois avant de me poser avec deux amis anglais près de leur 4×4 de location. Je leur demande gentillement si je peux profiter d’un peu d’ombre et utiliser leur réchaud pour me faire un petit repas.
Nous discutons un long moment, puis à la fin du repas un 4×4 orange se rapproche de nous. C’est Lilli qui vient d’arriver. Mes amis anglais ont une réservation au campement Roadhouse Canyon. Comme d’expérience, nous savons qu’il est compliqué d’y séjourner sans réservation. Lilli leur demande si nous pouvons partager le camp. Je sais maintenant où je vais dormir ce soir. Je continue vers les points de vue du sud, découvre le point de vue Eagle Point. Il faut marcher un peu, mais la vue sur le promontoire au milieu de la vallée est captivante.
Je décide de continuer et de suivre la piste qui même au point le plus au sud du parc. Quinze kilomètre de caillasse dont deux passages un peu technique dans la caillasse. Malgré la chaleur, je m’amuse beaucoup ! Le point le plus au sud n’est pas spécialement grandiose. Par contre, quelques kilomètre avant c’est une vue à 260 degré dans les canyons. Je me pose un long moment ici, j’admire le paysage sous un soleil de plomb. Je fais même une petite séquence vidéo ou je remercie tout le monde. Car c’est dans ce genre de moment que je prends conscience de la beauté de notre planète, aussi aride soit-elle par endroit !
Le soir, je retrouve mes amis, nous mangeons un super repas au restaurant. Ils savent vraiment bien préparer et cuisiner la viande rouge dans ce pays. En désert, je me prends un petit Appfel Strudel, le pied. Lilli, me découvrant si enthousiaste pour les déserts, me proposera de demander à son ami Susanne si je peux l’accompagné durant son séjour chez elle. Entre temps, je croise mes amis danois en vélo à l’arrêt dans un café puis je m’arrête chez Chris pour me ressourcer dans un lit au frais et partager des instants de vie. J’y réparerai mon protège chaine.
Quelques jours plus tard, j’arrive à la ferme de Susanne à une bonne heure de Windhoek. Je pense y rester une nuit, mais j’y serai tellement bien accueilli que je vais y rester quatre nuits. J’ai des choses à récupérer au capital, mais c’est bientôt le weekend dont nul besoin de se presser. Je commence le montage de l’épisode Angola Namibie.