Quelle surprise de voir une Kawasaki KLE500 toute rose au milieu des autres motos ! C’était la moto de mon précédent voyage. Et ma nouvelle monture a besoin de gros soin.
Première étape laver la moto, elle a rapidement souffert du sel de ces quelques jours et c’est plus agréable pour travailler. Ensuite enlever les bagages et libérer le haut moteur. Le mécano a une sonde qui nous permet de confirmer qu’il faut ouvrir. J’ai reçu le kit piston et segment en Guinée Conakry et il est temps de s’en servir. Une fois ouvert, tout est plutôt rassurant, seul les segments sont hors côte et il n’y a pas de trace particulière de sable dans le moteur. Ce DRZ400 n’ai pas conçu pour les longs trajets à haut régime. L’usure était donc anticipé.
La journée m’a suffit pour remonter le moteur. Marthinus, le mécano, m’a aidé a quelques petites étapes incluant les checks des côtes moteurs. Il a une bonne expertise de cette moto et c’est vraiment rassurant. Je terminerais la journée en m’occupant des vérifications et nettoyage du carbu, boîte à air et circuit électrique.
Le lendemain, je m’occuperai des vérifications de la partie cycle, du nettoyage de la partie électrique, du changement de pneus et de kit chaîne. Mais je n’arriverais pas à tout finir. Du coup rendez vous le lendemain pour finir tout ce que j’avais prévu. Je me garde évidement des petites choses moins importantes pour plus tard.
En résumé, j’ai parcouru 25 000 kilomètres depuis le remontage moteur. Le villebrequin, le piston, les segments; chaine de distribution et les roulements moteurs étaient tous neuf. Tous les roulements de la partie cycle et les deux suspensions révisées (ressorts renforcés et huiles neufs). Toute la partie électrique mis au propre et placé au mieux. Cable d’embrayage et d’accélération doublé et placé en parallèle de l’actuel.
Depuis :
- J’ai cassé ma chaîne de distribution en Espagne après 2000km sans raison spécifique. Ma chance : aucune autre casse au niveau moteur. J’ai aussi remplacé mon cable de compteur aliexpress qui avait rendu l’âme.
- J’ai cassé mon câble de compteur au sud du Sénégal (il s’est emmêlée dans la roue car la fixation avait cassé)
- J’ai changé le kit chaîne à Bissau et récupéré un nouveau cable de compteur. J’ai retrouvé un moyen de le fixer correctement.
- En Côte d’Ivoire, j’ai changé le filtre à air
- Au Nigéria, j’ai changé les plaquettes de freins avant, et changé les pneus avec ceux que je transportais depuis le Bénin. Les mitas E07 ont fait plus de 15 000 km et pouvaient encore faire des kilomètres (j’aurai pu attendre pour les changer plus tard).
- En Namibie, j’ai changé piston, segments, plaquettes arrière, filtre à air (précédent de très mauvaise qualité), roulement de roue avant, ensemble kit chaîne et paire de pneus. Le Michelin Anakee Wild à l’arrière a tenu 8000 kilomètres et aurait pu en faire un peu plus. L’avant acheté usé, a tenu le temps qu’il fallait.
Voila, le petit compte rendu, globalement, je suis vraiment très content de cette moto. Elle nécessite des soins particulier mais la légèreté m’apporte beaucoup de simplicité dans la vie de tous les jours et dans mes choix. Je la remercie tous les jours. Je pense aussi que la mécanique est plus simple, ce qui me permet de réalisé 90% du travail moi-même.
Allez, je vais peut-être bientôt reprendre la route. Ce qui est sur c’est que quand je suis reparti du garage, j’avais l’impression d’avoir une nouvelle moto !